Chipie / Sournoise / Malicieuse / Taquine / Rigolote / Espiègle / Attachante / Maniable / Naïve / Boudeuse / Tourmentée / Imprudente / Enjouée / Mauvaise mémoire / Petit crampon / Fouineuse / Touche à tout / Pot de colle

La Meryl, est un spécimen qu'il est bien difficile de suivre sans tomber le nez dans les orties. Petit bout de femme, certes. Mais d'une énergie, et d'une excentricité assommantes, et abrutissantes pour ceux qui ne sont pas préparés. C'est à se demander, où elle puise toute cette vigueur et ce mordant. Il est toutefois assez agréable, de se trouver en présence de ce phénomène. Pourquoi ? Meryl trouve toujours à voir le bon coté des choses, et vous aide à retrouver le sourire en quelques secondes seulement. Sa manière bien à elle de voir les choses, et ses réactions enthousiastes font d'elle un personnage bien à part. Elle aime la vie, elle la croque à pleine dent, démontrant son engouement et sa passion pour les belles choses. Si certains peuvent être exaspérés par cette tornade aux cheveux de feu, d'autres en sont furibonds. Il n'est pas rare que ses actions et ses prouesses l'entraîne, elle et ceux à ses côtés, dans des situations des plus cocasses, si ce n'est abracadabrantes. Elle ne connaît très peu de limites, car pour elle, les règles sont faites pour être transgressées. Petit atome libre, Meryl cherche l’adrénaline et à franchir les barrières qui lui sont imposées... C'est plus fort qu'elle. Vous l'aurez compris, la demoiselle est une véritable chipie, et que cela ne vous déplaise, elle ne changera pas. Pour autant, certains trouvent que cela rend son personnage plutôt attachant et attrayant, qu'en pensez vous ?    

Malgré le fait qu'elle soit assez jeune, et d'un tempérament ardent, ne vous méprenez pas à son sujet. Sous ses airs crédules, elle sait parfaitement faire preuve de malice et de sournoiserie. Si l'on devait lui attribuer un animal totem, il en serait très certainement du renard. Maligne et dégourdie, elle parvint à ruser aisément pour parvenir à ses fins, et tromper ceux qui seront les cibles de ses fourberies. Elle aurait très bien pus être aussi une fabuleuse actrice, son jeu pourrait y tromper le plus méfiant des hommes. Son regard espiègle, perçoit de même chaque faille et chaque détail de ses cibles. Elle sait tirer sur la corde sensible, et jouer avec les déficiences d'un système. Cela la rend tout de suite, bien moins charmante n'est ce pas ? Se pourrait-il, que Meryl se serve aussi de ses capacités pour vous fourvoyer ? Il serait un abominable mensonge de vous dire le contraire... A savoir tout de même, qu'elle ne le fera que si la cause lui semble inéluctable. A savoir, que la demoiselle est aussi une incorrigible curieuse et une touche à tout, même ce qui pourrait sembler dangereux et défendu.  

Toutefois, Meryl, aussi adorable soit-elle, possède une défaillance et non des moindre. La jeune fille se trouve être une personne des plus sensible, et ne se pensant pas capable de se distinguer par elle-même. Elle a besoin de vivre au travers du regard des autres, votre regard ne lui est donc pas anodin. C'est probablement pour cette raison, qu'elle se veut aussi pétillante, pour envier les regards à sa propre personne. Néanmoins, cela nuit aussi à sa cause. Sa sensibilité mélangée à sa naïveté, fait d'elle une marionnette aisément maniable. Il faut dire, que lorsque la rousse s'attache à une personne, la peur de la perdre est immense, voire maladive. Sous peine de dépendre totalement de cette dite personne, même si cette dernière ne lui accorde aucun émoi. Cela peut-être un jeu dangereux me direz vous... Et vous avez totalement raison. Lorsque vous vous pencherez sur l'histoire de la jeune fille, vous comprendrez ce qu'il en est.    

Vous comprendrez alors, que ces grands sourires, cache un visage mutilé et tourmenté. Meryl a besoin de savoir sur qui compter, besoin de vivre aux regards des autres, ce qui n'est pas le cas à ce jour. Alors, elle détourne l'intention vers elle, et serait prête à tout, pour rendre fières les personnes qu'elle chérie. Le souci étant, qu'il faudrait qu'elle fasse bien plus attention aux personnes envers qui elle s'attache. Pourtant, quand on prend le temps de la découvrir... L'on s'épanche sur une personnalité étonnante. Une amie fidèle et complaisante, aimant voir sourire les autres. Il est vrai, que lorsqu'elle a tendance à trop tomber en affection, la jeune fille devient un peu trop... Collante. Elle pourrait vous suivre n'importe où, et ce, même si vous ne lui accordez aucune pensée. Il est probable, que Meryl puisse ce sous-estimer, cela expliquant sa dépendance des autres. Durant la majeure partie de son adolescence, et encore à ce jour, il lui a été rabâché sans cesse qu'elle n'était pas capable de s'affranchir seule, qu'elle n'était qu'un poids, une "ratée" en somme. Les mots sont durs, les mots sont crus, mais à force de répétition, eurent raison de son esprit.  

◘ Meryl possède une défaillance au niveau de la mémoire, elle ne se souvient plus de son passé. Il lui arrive d'avoir quelques images qui lui reviennent de temps à autre, mais très rarement. A ce jour, elle

« Lorsque je t'ai trouvé gamine, tu n'étais rien. J'aurais pu passer mon chemin, j'aurais pu laisser les rapaces te dévorer, et se délecter de ta chaire... j'aurais pu, ne pas te daigner un regard. Mais vois-tu gamine, la pitié que tu m'as insufflée m'a touché. Je t'ai sauvé d'une mort certaine. Je suis la seule personne qui ait eu une once de compassion envers toi, la seule personne, qui t'apporte protection. Sans moi gamine, tu ne serais rien. Ton âme aurait déjà quitté ce monde, sans que personne ne pleure cette perte. Tu me dois la vie, tu es mienne à présent. Cette vie que j'ai sauvée, me sera redevable pour une perpétuité. De toute évidence, sans moi gamine... Qui porterait de nouveau les yeux sur toi ? Qui viendrait te sauver ? Personne. Regarde toi... Regarde-toi bien. Tu es si faible, si fragile... Livrée à toi-même, tu n'es qu'un morceau de chaire parmi les charognards. Je suis le seul, capable de te protéger, capable de te regarder. »  

La main froide froide et rugueuse de l'homme, vint doucement et tendrement caresser la joue de la jeune demoiselle. Cette dernière buvant avec attentions, chacune de ses paroles. Des paroles, qui n'étaient qu'une chanson qu'elle entendait à répétitions chaque jour, et ce, depuis son enfance. Tout du moins, depuis l'âge de son éveil. Il était à ses yeux, tout son monde.


Dans une certaine logique, toute histoire débute par l'arrivée tant attendue d'un nouveau-né. D'un petit être, qui apportera ce bonheur à votre foyer. Pour autant, cette histoire ne peut commencer ainsi. La naissance, l'enfance de Meryl, tout ce qui en relate, est, à ce jour, perdu dans les limbes de sa mémoire en défaillance. Sa "naissance", si l'on peut dire, se résume à sa rencontre avec l'homme qui changera sa vie. Celui qui trouvera cette enfant, laissée pour morte au milieu d'un désert d'Almyra. Comment était-elle arrivée là ? Qui était-elle ? Une chose était certaine, jamais une enfant de son âge, n'aurait pu aller en ces lieux sans y être amenée. À l'époque, elle devait avoir à peine 8 ans. Huit années tombées dans l'oublie, sachez que c'est une chose frustrante pour la rouquine. Qui ne serait vous dire, qui sont ses parents, si elle a des frères et sœur, et son véritable prénom... Meryl, se sera le nom que lui donnera l'homme au chapeau noir. Un homme, qui l'a sauvé, élevé, certes d'une manière peu commune. Il n'avait lui aussi, nul famille. Disant que cela ne serait qu'un poids à porter, qu'une famille n'est qu'une faiblesse...  

Meryl se souviendra toujours de ce jour, où elle voulut le nommer "Papa". La main de l'homme vint s'étendre sur le long de sa joue, mais son visage resta impassible. Il lui était interdit de le nommer ainsi, ce n'était pas son père, elle n'était pas sa fille. Certes, il l'élève, la nourrit, lui apprend à se battre, subvient à ses besoins, mais il lui a toujours refusé un signe de complaisance et d'amour. Meryl apprit à se satisfaire de cette situation peu commune, se disant qu'au moins, elle avait la chance de l'avoir à ses côtés. Et puis, tant pis si cet ours mal léché ne voulait pas qu'un lien familial s'établisse entre eux, après tout, elle était libre de penser ce qui pouvait lui plaire. Alors à ces yeux, il sera son père. Mais de vives voix, elle lui donnera pour surnom "Wolf" pour sa ressemblance primaire avec les loups. Il était froid et distant avec elle, parfois dur dans ses entraînements... Et en particulier dans ses paroles le plus souvent rabaissant. Il lui apprit à se méfier de tout, et de tout le monde. A tel point, que Meryl ne crut plus au bon sens des autres personnes.  

Pourtant, au fil des années, "Wolf" sembla abaisser sa garde, et démontrer de temps à autre des signes d'affection pour la jeune fille. Après tout, elle était sa seule compagnie, la seule personne à lui sourire et à chercher son intention, la seule personne qui montre de l'importance à son égard. Alors oui, il arrivait parfois qu'il puisse sourire en sa présence, et même de la prendre dans ses bras. Pourtant, cet amour était irréel. Le faisant dans le simple but de la maintenir près de lui... Au fond, elle ne lui était pas indispensable, mais elle pouvait se révéler utile. D'autant plus, lorsqu'il rejoint d'autres personnes, dont le but était nuisible au royaume.

Meryl n'avait pas vraiment compris les intentions et les agissements de ce groupe, Wolf la tenant à l'écart de leurs actes. Il l'avait emmené dans une petite maison, cachée dans une forêt, c'était sa demeure, et elle ne devait en sortir tant qu'il n'était pas avec elle. Il pouvait se passer, des jours voire des semaines sans que ce dernier ne se montre. Mais Meryl, crédule et naïve, tenait sa parole, ne quittant jamais les lieux. Après tout, il avait raison, sans lui, elle ne pourrait survivre bien longtemps. Et lorsqu'il venait enfin lui rendre visite, et lui faire acte de sa compagnie, Meryl était tout en joie. Lui préparant un festin, et l’assommant de mille et une question. Pourtant, l'homme se faisait toujours silencieux, ne voulant lui parler de ce nouvel emploi qu'il occupait. Il lui promit pourtant, de très bientôt lui en parler, et de la faire participer. Une joie pour Meryl, qui n'avait qu'une ambition, briller à ses yeux.


Il y avait toutefois cette petite voix qui l'appelle à venir... un son lointain qui l’amener à s’émanciper, à prendre du recul et à voler de ses propres ailes. Impensable pour la jeune femme, qui ne se voyait pas survivre sans son père.